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IX. Manifestations de l'énergie

Le septième jour.

  1. Cette énergie en mouvement pouvait “se rendre indépendante” du corps tout en gardant son unité.
  2. Cette énergie unie était une sorte de “double corps”, qui correspondait à la représentation cénesthésique que l’on a de son propre corps à l’intérieur de l’espace de représentation. Les sciences traitant des phénomènes mentaux ne donnaient d’information suffisante ni sur l’existence de cet espace ni sur les représentations correspondant aux sensations internes du corps.
  3. L’énergie dédoublée (c’est-à-dire imaginée “à l’extérieur” du corps, ou “séparée” de sa base matérielle) soit se dissolvait en tant qu’image, soit était représentée correctement, en fonction de l’unité intérieure de celui qui opérait ainsi.
  4. Je pus vérifier que “l’extériorisation” de cette énergie, qui représentait le propre corps comme “en dehors” du corps, se produisait déjà depuis les niveaux les plus bas du mental. Dans ces cas, il arrivait que l’atteinte à l’unité la plus primaire de la vie provoquât cette réponse pour sauvegarder ce qui était menacé. C’est pourquoi, dans la transe de certains médiums dont le niveau de conscience était bas et l’unité intérieure en péril, ces réponses étaient involontaires ; elles n’étaient pas reconnues comme produites par eux-mêmes mais attribuées à d’autres entités.

Les “fantômes” ou “esprits” de certains peuples ou de certains devins n’étaient autres que les propres “doubles” (les propres représentations) de ces personnes qui se sentaient saisies par eux. Étant donné l’obscurcissement de leur état mental (en transe) par la perte du contrôle de la Force, ils se sentaient manipulés par des êtres étranges qui, parfois, produisaient des phénomènes remarquables. Sans doute, de nombreux “possédés” subirent de tels effets. Ce qui était décisif était donc le contrôle de la Force.

Ceci modifiait complètement aussi bien ma conception de la vie courante que celle de la vie après la mort. Par ces pensées et ces expériences, je perdis de plus en plus foi en la mort et, depuis lors, je ne crois plus en elle, de même que je ne crois pas au non-sens de la vie.